le 28 février 09, le parti russe Iabloko a appelé à « criminaliser la négation des crimes soviétiques contre le peuple, comme élément d’un effort plus large pour aider les Russes à surmonter le passé communiste et construire un système politique et économique viable au XXIe siècle » :
[...] Incontestablement, la déclaration de IABLOKO hier représente une réponse libérale à la proposition de Sergueï Choïgou du 24 février de faire de ceux qui nient la victoire soviétique sur Hitler dans la 2e guerre mondiale, quelque chose qu’il étendrait à ceux qui, notamment en Europe de l’Est, disent que Staline n’a fait que substituer une forme de totalitarisme à une autre.
Mais ce serait une erreur de ne voir que cela dans cette déclaration. En fait, elle fait partie d’une tentative plus large, même si elle n’a que peu de chances immédiates de succès, d’échapper au passé soviétique en en dénonçant les crimes, plutôt que d’ouvrir la voie à sa restauration - comme l’ont fait certains tels Vladimir Poutine - en célébrant ses accomplissements quelle que soit la manière dont ils ont été obtenus.